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dimanche 31 octobre 2004

Ca sent l'hiver 


Comme je disais à Jopo hier, quoi de plus à propos en cette semaine des morts, que d'aller voir Les Revenants (à part aller directement au cimetière, bien entendu, comme a dû le penser le malheureux qui s'est jeté sous le métro, ligne 9, ce matin) ?

J'étais un peu déçue, on était au moins 10 dans la salle, ce qui est assez perturbant pour quelqu'un qui a autant envie de contact humain que de la chaude-pisse.
Mais: le film était froid, glacial, très peu bavard, tout ce que j'aime.
Moralité: Les Revenants, c'est bon, mangez-en.

J'ai redescendu les Champs-Elysées en regardant mes pieds, il faisait froid, glacial, tout ce que j'aime.



mercredi 27 octobre 2004

Et bonne nuit 

Avant de dormir, et comme c'est le seul que je lis encore, je voulais souhaiter un bon anniversaire et une joyeuse poutine au blog de fred, toute emplie de joie d'avoir enfin pu constater qu'il a deux yeux (le fred, pas le blog), et que le gauche est largement aussi joli que le droit.


samedi 23 octobre 2004

Résumé de la semaine ! 

Dans le genre semaine nulle, chiante, sans intérêt, celle qui vient de passer était pas mal. J'ai travaillé, travaillé, travaillé. J'ai même pas acheté un seul disque, c'est affreux.
Jeudi soir, j'ai assisté à une éprouvante réunion de deux heures, assise à côté d'une collègue qui pue des pieds (à travers les chaussures, hein). Deux heures en apnée, eh ben c'est pas facile.
Seul truc intéressant, les locations pour les concerts de William Sheller en février sont ouvertes, je vais donc prendre ma place.

Lundi, je commence une nouvelle carrière : mannequin de mains. Rigolez pas, c'est vrai. Une boîte de cosmétique japonaise qui s'implante en France va photographier et filmer mes mains. Des fois c'est vraiment Amour, Gloire et Beauté ma vie, je trouve.

Voilà, c'était un bon p'tit post de merde, ça.

Du coup, je vais aller noyer mon chagrin (quel chagrin?) dans un chocolat chez Angelina.

Edit (21:25)
Voilà. On s'est fait des moustaches au chocolat chaud et à la crème fouettée en mangeant des macarons à la framboise.

Pis on a fini par une promenade dans le quartier pour essayer de perdre les 4809 calories emmagasinées.



dimanche 17 octobre 2004

Changement de programme 

Résumé des épisodes précédents: Ca faisait une semaine que je claironnais à qui voulait l'entendre que j'allais dîner dans le noir.
Ma copine V. et moi avions rendez-vous à 20 heures devant le resto, rue Quincampoix. De dehors, ça ressemblait à un grand hangar avec des vitres noires. Nous sommes entrées, avons croisé un employé, deux employés, trois employés, le barman... et euh... personne ne nous a regardées. On avait une envie de pisser diabolique, nous sommes donc descendues au sous-sol là ouske c'était marqué "Toilettes".
Dans la salle du bas, des gens étaient attablés, dont un grand black en costume de cuisinier. Personne ne nous a regardées.

Je passe sur l'état des toilettes, je suis pas bégueule, mais y'a des limites. Le lieu est répugnant avant même l'arrivée des clients.
Nous sommes remontées sans que personne ne nous accorde un regard, c'est bon à savoir, si une envie de pisser se manifeste alors que vous êtes rue Quincampoix, arrêtez vous dans ce resto, visiblement, on peut y faire ce qu'on veut (pisser, se faire un shoot, pique-niquer, jouer du trombone) sans que personne ne vous demande quoi que ce soit.
Ca commençait bien, accueil: zéro, propreté:zéro.

Voyant l'enthousiasme qu'avait déclenché notre arrivée, nous sommes ressorties et nous avons fait le tour du quartier.
Retour dix minutes plus tard. Du monde dehors, du monde dedans. Nous entrons à nouveau. Là, je me retrouve nez à nez avec une grande guenon à triple menton que j'étais sure d'avoir croisée quelque part. Bingo, Ariane, une pétasse de compétition que j'avais dû subir pas mal de temps quand j'étais en formation avant d'entrer à Air France.
La pauvre fille, douze ans plus tard, elle est tellement tartinée de fond de teint qu'elle en est marron, elle a une sorte de choucroute sur la tête, un cul qui fait deux fois le mien et elle se fait le contour des lèvres au crayon marron.
Ca m'a un peu coupé l'appétit, mais pas suffisamment pour ne pas me réjouir des ravages du temps sur les grognasses nanties de la rive gauche.

Bon. On était là pour bouffer. Tout le monde était parqué devant le bar, dans une salle de 15 m², et ça continuait de rentrer. Ma copine Ariane hululait de bonheur en voyant arriver ses copines SVCH*.

Vers 20h30, la salle tenait plus de la volière que du bar, et j'ai commencé à m'énerver. Le menu ne correspondait en rien à ce qui était annoncé sur le site et pour 30 Euros (sans le pinard, bien évidemment), il fallait choisir entrée ou dessert.
Nous n'avions toujours pas eu le moindre regard de la part du personnel ni la moindre explication sur la marche à suivre pour commander. Je m'énervais de plus en plus, V. s'énervait, les gens m'énervaient, il faisait chaud, les bourgeois vulgaires riaient comme des furieux.
Une nana a commencé à nous regarder de haut en bas, de bas en haut, elle a dit un mot à sa copine, et elles ont éclaté de rire. Bon, là c'était pas bien le jour. Je suis allée vers elles et j'ai attendu. L'une m'a dit en ricanant "Ouiiiiiiiii?".
J'ai souri et je lui ai dit: "Alors, bon, je vais pas te mettre ma main dans la gueule parce que physiquement, t'es déjà pas gâtée, mais sache quand même que ce soir, pour toi, c'est pas passé loin."
Puis, je suis partie en tirant par le bras ma V. qui pleurait de rire.

Je déteste la violence, je ne suis jamais violente... Mais là... PUTAIN CE QUE CA FAIT DU BIEN !!!!

Résumons: Si vous voulez être parqués comme des bestiaux pendant une heure, en attendant qu'hypothétiquement, on s'occupe de vous, si vous voulez croiser le tout-Paris friqué et bas du front, si vous voulez payer 200 balles pour manger une tarte à la tomate et un bout de veau, et enfin, si vous voulez vous demander, dans le noir, si les plats qu'ils vous servent ont été préparés dans une cuisine aussi dégueulasse que leurs chiottes, je vous conseille ce restaurant.

Sinon, faites comme nous, allez chez OZO, c'est 10 mètres plus loin, c'est bon, c'est pas cher, c'est beau et le personnel est charmant.

*Sac-Vuitton-Carré-Hermès


mercredi 13 octobre 2004

Comme un mercredi 


Ca y est, je l'ai. J'ai lutté contre la marée humaine de la FNAC du Forum des Halles, samedi après midi, pour le trouver, mais je l'ai.
Je regrette pas, c'est bien écrit, plein de belles photos, et l'auteur s'intéresse à la musique et uniquement à la musique.

La fin du bouquin m'a donné envie de m'enfoncer les doigts au fond des orbites pour oublier, mais il y a une phrase de Denis Barthe qui m'a fait rire:
"Je dis depuis toujours que Noir Désir est un groupe en split perpétuel qui se reforme de temps en temps. Un jour, ça s'arrêtera. Mais ça peut aussi reprendre juste après. Si ça se trouve, tu nous trouveras en train de faire des thés dansants dans 25 ans! Mais bon, prenez des tasses solides, on sait jamais."

Je dirai pas que j'ai acheté des bottes, ça va comme ça. Mais j'ai acheté des bottes samedi. C'est la dernière fois, je le jure, mais c'était pour me consoler de pas aller voir François Hadji-Lazaro au Trianon, pisque Jopo y veut pas venir.

Comme j'étais très fatiguée d'avoir beaucoup sorti ma carte bancaire, je me suis arrêtée au "Gamin de Paris", un joli vieux bar/salon de thé du Marais.
Episode 1: leur tarte Tatin est divine, allez-y.
Episode 2: dans les toilettes du bar, un cafard est passé entre mes pieds. J'ai compris pourquoi j'avais trouvé une patte dans ma tarte Tatin. N'y allez pas.

Sachant que samedi prochain, je vais manger à l'aveugle dans un resto qui s'appelle Dans le Noir, je trouve que c'est très encourageant.


samedi 9 octobre 2004

Peux pas m'empêcher 

Quelques photos du "petit-par-la-taille-mais-grand-par-le-talent" Miossec, prises le 27 septembre 2004 à La Cigale, par Loïc Duquénois.
(J'ai d'ailleurs mis dans la rubrique "Liens" son site "Photos and Gigs", parce qu'il fait de très belles photos et que je suis très jalouse de voir le nombre de concerts où il est allé.)



mercredi 6 octobre 2004

Post un peu bordélique et à intérêt minime, sauf vers la fin 

[mode pétasse "on"]
J'ai acheté des bottes. Encore. Du coup, j'ai compté, ça m'en fait 9 paires. Faut savoir que la botte, c'est mon centre d'intérêt numéro 2 après la musique. Dès la mi-août, je suis dans les starting-blocks à attendre le mauvais temps pour troquer les fucking sandales contre les bottes.

Voilà, ça méritait d'être dit. Mon armoire dégueule donc de 9 paires de bottes noires à gros talons carrés avec des gros bouts carrés.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à en acheter une paire qui aille avec mes jupes.
[mode pétasse "off"]

Bon, ça c'est fait.

Sinon, Nicolas est revenu, et je m'en fous. Il m'a demandé si je savais comment on faisait pour se pacser. Je lui ai dit que je voulais pas me pacser et il a dit que c'était pas avec moi qu'il comptait le faire. J'ai dit "Ah bon". Du coup, j'ai fait une tentative de suicide aux raviolos mozzarella. C'était rudement bon.
Je me suis consolée en me disant que je pourrais pas supporter un homme qui fait réchauffer sa pizza au micro ondes.

Je raconte ça pour informer Jopo, vu qu'il est le seul à savoir qui est Nicolas, et qu'il a l'air de lire le blog plus souvent que mes mails (gnagnagna).

Pour finir avec les conneries, si jamais un mec de la maison d'édition "Camion Blanc" tombait sur ce post, qu'il me dise, putain de bordel de merde, dans quelle librairie on peut trouver le bouquin de Sébastien Raizer sur Noir Désir. A Paris, hein, parce qu'on m'a dit où le trouver au Havre, mais mon fanatisme a des limites kilométriques.
Ca fait 3 semaines que j'use une de mes 9 paires de bottes à chercher. J'en ai pas encore marre mais ça va pas tarder (et pas la peine de me dire de le commander sur Internet, j'achète pas les bouquins sur Internet, hors de question).

Maintenant, j'en viens à la réelle motivation de ce post, une belle photo magnifique qu'on m'a filée:

J - 48 avant l'Elysée Montmartre



dimanche 3 octobre 2004

L'automne, c'est chouette. 

Je viens de manger le dernier nounours en guimauve.
Jopo s'est enfui de chez moi tout à l'heure. Je vois vraiment pas ce qu'il y a de mieux chez lui...
Enfin... On a passé une très bonne semaine de 10 jours, bien enrhumés, sauf que moi, j'ai pas "de nombreuses colonies de streptocoques" dans la gorge. Par contre, j'ai pris environ 18 kilos (cf. les nounours en guimauve + les Pim's, le chocolat, les pizzas, les chips, la bière, etc etc...).

Cette semaine aurait donc pu s'intituler "Junk food et concerts".
Ca a commencé dimanche dernier avec ça:

J'ai eu toutes les peines du monde à calmer Jopo qui a eu un coup de foudre pour l'intervenante du DAL, la célèbre Madame Farès.
Même le Nouvel Obs la mentionne: "(...) Une militante du DAL (Droit au logement), Mme Farès, lui a succédé pour dénoncer "les centres d'hébergements saturés, les bidonvilles qui réapparaissent à l'extérieur de nos villes" et réclamer notamment "la réquisition de logements vides" pour les mal-logés, l'une des revendications traditionnelles du DAL."
A l'origine, on y allait surtout pour les Têtes Raides et Rachid Taha, mais Madame Farès, c'est bien aussi, même si elle ne joue d'aucun instrument.
Bref, très bon moment, on était encore devant, mais sur le côté, ce qui nous a permis d'éviter les coups de pompe dans la tronche par des slammers qui s'en donnaient à coeur joie.
(Note pour plus tard: guetter les concerts de Babylon Circus et de Marcel et son orchestre.)

Le clou de la semaine, ce pour quoi Jopote était venu, c'était quand même Miossec le 27 à la Cigale.

Alors bon, "oh mon dieu qu'il est beau", et "oh mon dieu qu'il a bien assuré". Non non non non il n'était pas saoûl, il chantait bien, il était rigolo, et ses musiciens sont très très très bons.
On était devant, accoudés à la scène puisqu'il n'y avait pas de barrières, et j'espérais récupérer son tambourin, mais pour une fois il l'a pas lancé.
En revanche, cette fois, il nous a pas balancé non plus son tabouret, mais Jopo a failli mourir d'un coup de pied de micro sur la tête.
Que d'aventures.

Le reste de la semaine s'est déroulé calmement, entre resto, bricolage, faux serveur du Turgot et enfumage de non fumeurs à la terrasse du Général La Fayette.

On a tenté la Nuit Blanche hier soir du côté de Châtelet, mais autant on aime bien la promiscuité dans les concerts, autant le slalom entre les "ziva" à la nuit tombée, ça nous le fait pas tellement.

Bon. Rendez-vous en novembre pour la suite de nos aventures avec en guest stars, Alain et Loïc.
En attendant, je vais jouer avec mes nouveaux amis, Kevin et Gérard Moule.

Bonjour chez vous.

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