samedi 26 février 2005
J'étais pas faite pour l'architecture
Ma collègue Sophie tient absolument à me caser, elle doit se sentir coupable d'être en couple, je vois pas d'autre raison.
Elle me propose donc tout ce qui est célibataire et a entre 30 et 40 ans dans son carnet d'adresses, et ça fait du monde.
J'ai le choix maintenant entre un ophtalmo chauve de 40 berges qui cuisine bien les pâtes, et un avocat de mon âge qui va se suicider s'il ne rencontre pas la femme de sa vie dans les deux semaines qui viennent.
J'adore les cheveux, je déteste les pâtes, et les avocats, j'ai bossé un sacré moment avec eux, et si ces gens-là avaient un coeur, ça se saurait depuis longtemps.
J'ai donc trouvé toute seule l'homme qu'il me faut. Ca fait bien 3 ans maintenant que je le vois régulièrement, et mon amour pour lui n'a jamais faibli. Comme je ne connais pas son petit nom, nous l'appellerons Monsieur Boursin.
Ben ouais, moi, les mecs qui cuisinent, ça me fait craquer.
Donc, Monsieur Boursin, c'est quand tu veux que tu viens foutre le bordel dans ma cuisine.
En parlant de cuisine, hier soir je suis allée bouffer au China Club, c'est vachement beau, c'est vachement bon, c'est vachement chic, c'est vachement cher. Hélas, c'est à Bastille, un quartier que je déteste et que j'ai un peu trop fréquenté ces derniers jours.
A part ça, rien de neuf, je sens que 2005 aura la Palme d'Or de l'année la plus chiante de ma vie.
.
jeudi 17 février 2005
Loïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïc !!! (II)
Il a rechanté "Jour de Lessive" de Gaston Couté, alors j'étais contente. Il a refait aussi "Gloire à Satan", mais comme j'étais "sous" lui, j'ai pas bien pu profiter de l'ampleur du truc, mais ça devait être drôle puisque lui même était mort de rire.
A part ça, bon, Vincent M., si jamais tu me lis, tu peux aller te faire mettre bien profond. Je me fais pas de souci, doit y avoir des volontaires.
DONC: si tu me lis, tu ne me regardes même plus, j'ai plus envie de te regarder, moi, espèce de LOL.
Voilà, ça c'est fait.
Sinon, c'est décidé, je me lance dans l'architecture.
.
lundi 14 février 2005
FUCKING ST VALENTIN (Dans ton cul, mais avec des bougies, épisode 2005)
Soudain, comme prise de folie, je lui annonce « je vais m’inscrire sur **** comme ça hop, je te trouve une nana !
Ni une ni deux, me vlà partie à l’assaut d’un site de rencontres pour continuer sur la lancée de Pissipo, qui s’était inscrit la veille sur un autre site de rencontres (si vous êtes pas trop cons, vous devriez trouver facilement lesquels, c’est les deux plus connus).
Après une bonne demie heure à trouver un pseudo, puis 10 minutes de plus pour remplir tous les champs (avec de fausses informations, bien sûr), je suis inscrite.
Pas de chance, malgré mes recherches, je me rends compte que quand on est une fille, on ne peut pas voir les profils des autres filles...
Je voulais pas m'être inscrite pour rien, alors j’ai décidé de regarder les profils de mecs.
Je lance une recherche par la date de naissance pour trouver les gens qui sont nés le même jour que moi (comment c’est trop fun, j’te jure)
Evidemment, j’avais pas mis ma VRAIE date de naissance, faut pas déconner non plus, je suis Lna, mondialement connue, même au Japon.
(En fait, comme une euh... obsédée hystérique, j’avais mis la date de naissance d’un euh... garçon que je euh... trouve pas trop moche et que je vois de temps en temps et dont j’ai déjà parlé)
Donc, je lance la recherche. Et là je pousse un cri : "AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!".
D’horreur, le cri. Avec mes conneries, ça devait arriver. Sur quoi je tombe en premier ? Oui, sur la fiche du mec en question, le celui que je lui avais pris sa date de naissance pour m’inscrire.
Je sais pas si vous suivez encore là... (OUI ! C’était Vincent ! Sur le site LA !)
J’ai réfléchi à la vitesse d’un TGV au galop. J’ai voulu consulter Pissipo pour connaître la marche à suivre, mais y s'était endormi (c’est sa mononucléose qui le travaille).
Je me suis donc lancée, comme une grande, et tout en transpirant deux bols de sueur à la minute, je lui ai écrit.
On a discuté une petite demie heure, et mes craintes se sont confirmées : il a pas l’air d’avoir inventé la machine à cambrer les bananes (remarque ça servirait à rien cette machine, moi, y me sourit, je lui offre la production annuelle de la Côte d’Ivoire) .
Bref. Voilà. C’est tout. Tu répands des flaques de bave depuis un mois à chaque fois que tu le croises (tous les jours), tu lui parles pas, il te parle pas, et paf ! 3 secondes de net et tu te rends compte que le mec tout timide est en fait un serial fucker.
En me quittant il a dit "à demain!". Et demain, c’est aujourd’hui.
Madre de dios. Ca calme.
.
jeudi 10 février 2005
Loïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïc !!!!
Non, rien, c’est juste que lundi soir, je suis allée à un mini concert de Loïc Lantoine au Triptyque, organisé par RFI pour l’émission «La bande passante».
J’avais gagné deux places, du coup, j’ai amené Pissipotin, un vieux copain de moi. Je lui avais fait écouter un live de Loïc il y a quelques mois, et il avait quand même assez détesté (ce qui est pas très étonnant quand on sait ce qu’il écoute, hinhin)
Donc lui, il venait pour Louis Bertignac, qui était invité aussi.
On a eu Joseph d’Anvers en 1ère partie, un bien gentil garçon, ça mange pas de pain.
Et puis après, hop, Loïc. Il a coupé ses cheveux (comme Vincent M. d’ailleurs, je sais pas ce que c’est que cette manie ridicule de merde), et moi, les cheveux courts, j’aime pas tellement.
Il a chanté "Je renais", "Badaboum", "Je cours", "A l’attaque", "Majid", "Nny", "Je t’écris d’à côté de toi", et je crois que c’est tout. C’est un peu frustrant de pas avoir eu « Mon côté punk », mais on va pas se plaindre, un orgasme comme ça, c’est pas tous les jours.
C’est pas un guignol, mon Loïc, même dans "Le Monde" y z’y disent:
« Cet adaptateur de textes de Gaston Couté et Jules Supervielle évoque parfois Ferré, la théâtralité de Brel ou le rocker bruxellois Arno, pour cette façon quasi punk de transcender sa timidité. »
J’imagine que Loïc aura conquis quelques personnes parmi les fans de Bertignac (qui sont, au passage, des petits bourgeois abrutis), mais il a visiblement conquis Pissipo, qui se foutra plus de mon fanatisme. Voilà, j’ai de bons goûts, va falloir s’y faire.
Du coup, j’ai pris ma place pour retourner le voir mercredi prochain à la Maroquinerie, j’en bave d’avance.
Après tout ça, on se rend bien compte que Bertignac, c’est de la merde en branches.
Comme je disais à Jopo, à la gratte, y’a rien à dire, mais dès qu’il ouvre sa bouche, t’as envie de t’arracher les tympans à mains nues. Alors on s’est barrés après le premier titre, t’façon, moi, quand j’avais 12 ans et que j’écoutais Téléphone, c’était de Richard Kolinka dont j’étais amoureuse.
A part ça, cette espèce de fou de Jopo m’a offert un cadeau : le coffret de l’intégrale "Les Hauts de Bashung". Etant donné que ce truc, c’était un peu pour moi comme le Saint-Graal, inutile de dire à quel point je suis contente, alors merci mon Jopoto, mille fois merci.
Voilà, c’est tout. Ah si, hier j’ai découvert que Vincent M. était homo. Les boules.
Et ce soir j’ai découvert que finalement non, il l’était pas.
Les boules.