mercredi 28 janvier 2004
Bande à part
J'ai une telle flemme en ce moment que le seul truc que je suis capable de faire en rentrant de l’Usine, c'est de lire des blogs.
C'est d'une telle richesse! D'une telle diversité! Non, je déconne. C'est souvent plat, sans intérêt, rarement drôle et généralement bourré de fautes d'orthographe.
Hier, je suis pourtant tombée sur un machin passionnant, une "affaire", une véritable enquête policière avec cadavre, chiens policiers et tout plein d'indices qui tuent leur mère.
Une jeune fille bien sous tous rapports, dont le blog connaissait un certain succès, a décidé de se "suicider" virtuellement. La coquine a donc fait annoncer sa mort sur son propre blog par un de ses amis, ce qui a eu pour effet de plonger la moitié de la "blogosphère" (nom pompeux qui désigne un ramassis de jeunes culs en manque de reconnaissance sociale qui se croient obligés de raconter leur vie, comme moi) dans des abîmes de perplexité, puis dans le désespoir le plus absolu.
J’imagine bien la jubilation de la friponne à la lecture des nombreux posts larmoyants de la plèbe blogueuse effondrée.
Je n’ai pas bien saisi le sens de sa démarche, mais elle a bien dû en sentir les conséquences, puisque la malheureuse a été répudiée par sa bande de potes le jour où elle a décidé de revenir parmi les vivants : "HEIN ? QUOI ? T’es pas morte EN VRAI ? Dégage."
Je comprends parfaitement la réaction des gentils bloggers abusés. Ce que je comprends moins, c’est l’affliction générale devant le décès d’une parfaite inconnue qui n’aura laissé pour ses quelques lecteurs qu’un vague tripatouillage quotidien de nombril (pas follement passionnant, dans le cas présent).
Je ne juge pas, je m’interroge.
Doit-on s’attacher à quelqu’un sous prétexte qu’on le lit, alors que sous couvert de l’anonymat que le net procure dans la plupart des cas, l’individu est peut-être exactement le contraire de ce qu’il donne à voir ? (Cf cette histoire de morte-pas-morte)
Doit-on obligatoirement sympathiser avec les autres sous prétexte qu’on a en commun un truc qui s’appelle "blog" ?
Certains pensent-ils réellement passer à la postérité avec leur branlette dactylographiée ?
Est-ce qu’un troupeau de "bloggeurs" est plus fort qu’un "bloggeur" tout seul ?
J’ai toujours détesté les bandes : les bandes de copains, les bandes de fans, les bandes de cons dans l’absolu.
Je viens de découvrir les bandes-de-gens-qui-ont-un-blog, et c’est aussi effrayant qu’inutile.
Je vais donc continuer de bander toute seule.
C'est d'une telle richesse! D'une telle diversité! Non, je déconne. C'est souvent plat, sans intérêt, rarement drôle et généralement bourré de fautes d'orthographe.
Hier, je suis pourtant tombée sur un machin passionnant, une "affaire", une véritable enquête policière avec cadavre, chiens policiers et tout plein d'indices qui tuent leur mère.
Une jeune fille bien sous tous rapports, dont le blog connaissait un certain succès, a décidé de se "suicider" virtuellement. La coquine a donc fait annoncer sa mort sur son propre blog par un de ses amis, ce qui a eu pour effet de plonger la moitié de la "blogosphère" (nom pompeux qui désigne un ramassis de jeunes culs en manque de reconnaissance sociale qui se croient obligés de raconter leur vie, comme moi) dans des abîmes de perplexité, puis dans le désespoir le plus absolu.
J’imagine bien la jubilation de la friponne à la lecture des nombreux posts larmoyants de la plèbe blogueuse effondrée.
Je n’ai pas bien saisi le sens de sa démarche, mais elle a bien dû en sentir les conséquences, puisque la malheureuse a été répudiée par sa bande de potes le jour où elle a décidé de revenir parmi les vivants : "HEIN ? QUOI ? T’es pas morte EN VRAI ? Dégage."
Je comprends parfaitement la réaction des gentils bloggers abusés. Ce que je comprends moins, c’est l’affliction générale devant le décès d’une parfaite inconnue qui n’aura laissé pour ses quelques lecteurs qu’un vague tripatouillage quotidien de nombril (pas follement passionnant, dans le cas présent).
Je ne juge pas, je m’interroge.
Doit-on s’attacher à quelqu’un sous prétexte qu’on le lit, alors que sous couvert de l’anonymat que le net procure dans la plupart des cas, l’individu est peut-être exactement le contraire de ce qu’il donne à voir ? (Cf cette histoire de morte-pas-morte)
Doit-on obligatoirement sympathiser avec les autres sous prétexte qu’on a en commun un truc qui s’appelle "blog" ?
Certains pensent-ils réellement passer à la postérité avec leur branlette dactylographiée ?
Est-ce qu’un troupeau de "bloggeurs" est plus fort qu’un "bloggeur" tout seul ?
J’ai toujours détesté les bandes : les bandes de copains, les bandes de fans, les bandes de cons dans l’absolu.
Je viens de découvrir les bandes-de-gens-qui-ont-un-blog, et c’est aussi effrayant qu’inutile.
Je vais donc continuer de bander toute seule.
lundi 26 janvier 2004
Pffffffffffff...
vendredi 23 janvier 2004
PUB
Nouvel ajout dans les blogs souperbes: Celui d'un jeune homme éclairé équipé d'un cerveau attrayant: là.
Il est drôle, il dit plein de gros mots, des tas de vérités à se flinguer, et des fois, il est à poil. Plein de bonnes raisons pour le lire.
Il est drôle, il dit plein de gros mots, des tas de vérités à se flinguer, et des fois, il est à poil. Plein de bonnes raisons pour le lire.
mercredi 21 janvier 2004
Mystère et Nicotine
Je me demande quand même comment j'ai pu passer d'un seul coup de 40 cigarettes par jour à zéro cigarette par jour, tout ça sans patch, sans chingomme, sans substitut sexuel d'aucune sorte.
Je suis désorientée, comprenez mon malaise:
Je ne traîne plus derrière moi mes doux effluves de cendrier vivant, je ne crache plus un seul morceau de poumon en montant les escaliers, je n'ai presque pas toussé ma race ce matin.
Les gens sont toutétonés quand je leur apprends la nouvelle. Il se répandent en éloges et je sens bien qu'ils ont envie de parsemer le sol que je foule de milliers de pétales de roses tellement ils sont admiratifs (encore plus que d'habitude, je veux dire).
Je viens de passer ma deuxième journée sans tabac, et je vais TRES bien.
Je vous déteste tous.
Je suis désorientée, comprenez mon malaise:
Je ne traîne plus derrière moi mes doux effluves de cendrier vivant, je ne crache plus un seul morceau de poumon en montant les escaliers, je n'ai presque pas toussé ma race ce matin.
Les gens sont toutétonés quand je leur apprends la nouvelle. Il se répandent en éloges et je sens bien qu'ils ont envie de parsemer le sol que je foule de milliers de pétales de roses tellement ils sont admiratifs (encore plus que d'habitude, je veux dire).
Je viens de passer ma deuxième journée sans tabac, et je vais TRES bien.
Je vous déteste tous.
dimanche 18 janvier 2004
C'est beau, j'en pleure
Grâce à Poupouille, ce blog ressemble à quelque chose, c'est lui qui a tout fait.
Comme les chances qu'on mette nos photos ici un jour sont proches de zéro, on a mis des dessins. Tout le monde est là avec son accessoire préféré:
Lna et son auréole, Jopo et sa choppe de bière, Poupouille et sa sucette.
Les dessins ont l'avantage d'être drôles, et d'embellir les garçons de manière significative.
Lna, évidemment, est beaucoup mieux que ça en réalité. Lna, voyez-vous, c'est un peu comme un soleil, un astre qui irradie à chaque instant, une étoile qui brille au firmament, Lna est grande, Lna est immense.
Bon, Lna va aller aux toilettes, car dans sa magnificence, Lna fait caca parfois.
Comme les chances qu'on mette nos photos ici un jour sont proches de zéro, on a mis des dessins. Tout le monde est là avec son accessoire préféré:
Lna et son auréole, Jopo et sa choppe de bière, Poupouille et sa sucette.
Les dessins ont l'avantage d'être drôles, et d'embellir les garçons de manière significative.
Lna, évidemment, est beaucoup mieux que ça en réalité. Lna, voyez-vous, c'est un peu comme un soleil, un astre qui irradie à chaque instant, une étoile qui brille au firmament, Lna est grande, Lna est immense.
Bon, Lna va aller aux toilettes, car dans sa magnificence, Lna fait caca parfois.
samedi 17 janvier 2004
Je cite:
"...avoir sa personnalité comme Diabologum avait la sienne, voilà quelque chose qui nous semble important dans un groupe. Nous regrettons leur séparation car nous aimions leur univers. Les individus qui composaient ce collectif n'ont cependant certainement pas dit leur dernier mot. "
Noir Désir
La boucle est bouclée. On a une fois de plus la preuve que je suis très conséquente avec moi-même.
Noir Désir
La boucle est bouclée. On a une fois de plus la preuve que je suis très conséquente avec moi-même.
mercredi 14 janvier 2004
Bien fait pour ta gueule
Y'a des gens qui ont du pognon, de l'assurance, une grande gueule, jamais honte, jamais de doutes, une vie idyllique.
Malgré ça, y'a des gens qui n'auront jamais de talent.
Y'a des gens méchants, comme moi, que ça fait beaucoup rire.
Malgré ça, y'a des gens qui n'auront jamais de talent.
Y'a des gens méchants, comme moi, que ça fait beaucoup rire.
mardi 13 janvier 2004
La charade de la bourrique
Mon premier sert à voler,
Mon second est le contraire de l'amour,
Mon troisième est une interjection interrogative,
Mon tout est la débile mentale qui vient de passer deux heures sur son propre paillasson, puis une heure à traverser Paris dans tous les sens pour récupérer le double des clefs de son appart après avoir oublié les siennes à l'intérieur ce matin.
Parfois, je me mettrais de grandes baffes dans la gueule.
Mon second est le contraire de l'amour,
Mon troisième est une interjection interrogative,
Mon tout est la débile mentale qui vient de passer deux heures sur son propre paillasson, puis une heure à traverser Paris dans tous les sens pour récupérer le double des clefs de son appart après avoir oublié les siennes à l'intérieur ce matin.
Parfois, je me mettrais de grandes baffes dans la gueule.
lundi 12 janvier 2004
Sexe et mensonges entre amis
Mon week-end est fini, mais je ne voulais pas aller me coucher avant d'avoir fait la promo de ce merveilleux et enrichissant téléfilm que Poupouille et moi avons regardé hier soir sur Arte... Euh, non, M6.
C'est bien joué, le scénario est irréprochable, la fin inattendue, et c'est vachement pratique pour étudier l'affaissement des prothèses mammaires en milieu aquatique (voir le personnage de Sabine).
S'il repasse dans 10 ans et que vous avez manqué le début (Ca serait con pour vous, mais bon...):
SEXE ET MENSONGES ENTRE AMIS (Interdit aux moins de 16 ans)
Téléfilm (France)
Réalisation : Edouard Martin.
Scénario : Céline Martin.
Distribution : Mathilda Reynier, Angelina, Antoni Saint-Aubin, Lou Berger
Des amis se réunissent pour célébrer leur diplôme. Une tentative d'assassinat perpétrée sur l'un d'eux et l'arrivée d'un inspecteur de police vient gâcher leur petite bacchanale et donne lieu à des révélations croustillantes et émoustillantes.
En attendant la rediffusion de ce bijou, Lna de Rothschild, gardienne de la culture et du bon goût, vous salue.
.
C'est bien joué, le scénario est irréprochable, la fin inattendue, et c'est vachement pratique pour étudier l'affaissement des prothèses mammaires en milieu aquatique (voir le personnage de Sabine).
S'il repasse dans 10 ans et que vous avez manqué le début (Ca serait con pour vous, mais bon...):
SEXE ET MENSONGES ENTRE AMIS (Interdit aux moins de 16 ans)
Téléfilm (France)
Réalisation : Edouard Martin.
Scénario : Céline Martin.
Distribution : Mathilda Reynier, Angelina, Antoni Saint-Aubin, Lou Berger
Des amis se réunissent pour célébrer leur diplôme. Une tentative d'assassinat perpétrée sur l'un d'eux et l'arrivée d'un inspecteur de police vient gâcher leur petite bacchanale et donne lieu à des révélations croustillantes et émoustillantes.
En attendant la rediffusion de ce bijou, Lna de Rothschild, gardienne de la culture et du bon goût, vous salue.
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vendredi 9 janvier 2004
Lna's thongs, chapter II
Ca y est, le linge était sec, j'ai replié le sapin (je ne pensais pas dire un jour que j'avais plié un sapin, je suis pleine de muscles quand même...).
Dans la bagarre, j'ai perdu deux décos dudit sapin: une chaussette et un string, donc.
C'est inquiétant toutes ces disparitions... Je me demande si l'énorme bestiole grise avec qui je cohabite n'est pas un dealer de lingerie.
Dans la bagarre, j'ai perdu deux décos dudit sapin: une chaussette et un string, donc.
C'est inquiétant toutes ces disparitions... Je me demande si l'énorme bestiole grise avec qui je cohabite n'est pas un dealer de lingerie.
jeudi 8 janvier 2004
Concours Lépine
J'ai bien fait de pas ranger le sapin de Noël tout de suite.
C'est idéal pour faire sécher les strings.
C'est idéal pour faire sécher les strings.
J'suis verte.
Puisque personne ne vient jamais ici, autant s'amuser toute seule avec des tests cons pendant que la machine à laver finit son cycle essorage:
Ce qui est sympa avec celui-là, c'est que je suis précisément le contraire de ce qu'il indique. Sans parler du vert qui doit être la couleur que je déteste le plus au monde.
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Ce qui est sympa avec celui-là, c'est que je suis précisément le contraire de ce qu'il indique. Sans parler du vert qui doit être la couleur que je déteste le plus au monde.
samedi 3 janvier 2004
Pipi, Part II
A force de naviguer un peu partout dans tous les sens de blog en blog, j'ai fait deux découvertes: un blog drôle, intelligent, plein d'esprit et un blog... euh... un autre blog, quoi.
Le premier, j'ai décidé de le rajouter dans mes liens, parce que j'ai l'intention de retourner lire régulièrement surtout maintenant que je ne vais plus au cinéma.
L'autre... Ben l'autre ne traite pas de cinéma. En revanche, il traite souvent d'ondinisme, j'ai remarqué. Tu sais, l'ondinisme, c'est les gens qui se pissent dessus eux-mêmes, exprès. Si, si, ça existe, ça a l'air rigolo, ça leur fait des guilis, tout ça.
Il est pas mal écrit, ce blog, dans le genre pornographique, à mi-chemin entre Virginie Despentes et Bruno Richard.
Donc, ça m'a fait repenser à mon post du 5 décembre. La bonne femme qui a pissé sous mon nez (c'est une expression) ce jour-là , c'était ptête pas parce qu'elle avait pas trouvé les chiottes, ni parce qu'elle avait une maladie qui fait que tu te sens plus pisser... Non non non. Peut-être que tout simplement, elle aime bien.
Voilà encore un mystère résolu.
Bon, je mets pas le lien, premièrement parce que je l'ai pas gardé (faut pas pisser...euh...pousser quand même) et deuxièmement parce que si vous voulez être pervertis, démerdez-vous tout seuls.
Le premier, j'ai décidé de le rajouter dans mes liens, parce que j'ai l'intention de retourner lire régulièrement surtout maintenant que je ne vais plus au cinéma.
L'autre... Ben l'autre ne traite pas de cinéma. En revanche, il traite souvent d'ondinisme, j'ai remarqué. Tu sais, l'ondinisme, c'est les gens qui se pissent dessus eux-mêmes, exprès. Si, si, ça existe, ça a l'air rigolo, ça leur fait des guilis, tout ça.
Il est pas mal écrit, ce blog, dans le genre pornographique, à mi-chemin entre Virginie Despentes et Bruno Richard.
Donc, ça m'a fait repenser à mon post du 5 décembre. La bonne femme qui a pissé sous mon nez (c'est une expression) ce jour-là , c'était ptête pas parce qu'elle avait pas trouvé les chiottes, ni parce qu'elle avait une maladie qui fait que tu te sens plus pisser... Non non non. Peut-être que tout simplement, elle aime bien.
Voilà encore un mystère résolu.
Bon, je mets pas le lien, premièrement parce que je l'ai pas gardé (faut pas pisser...euh...pousser quand même) et deuxièmement parce que si vous voulez être pervertis, démerdez-vous tout seuls.
Et voilà, je le savais!!!!!
Je viens de faire le GenderTest, et le résultat est sans surprise:
It all adds up...
You are definitely a man!
How do we know? Well, deep down, your gender affects everything about you, from your favorite number to your views on Canada. Many men who took the test think and act just like you, as you can see from the clusters above.
Statistically speaking, you are a dude.
Donc, c'est confirmé, malgré les apparences, je suis un homme à 86%.
Par contre, j'ai bien peur que mon pénis ne se trouve dans les 14% qui me manquent...
It all adds up...
You are definitely a man!
How do we know? Well, deep down, your gender affects everything about you, from your favorite number to your views on Canada. Many men who took the test think and act just like you, as you can see from the clusters above.
Statistically speaking, you are a dude.
Donc, c'est confirmé, malgré les apparences, je suis un homme à 86%.
Par contre, j'ai bien peur que mon pénis ne se trouve dans les 14% qui me manquent...
vendredi 2 janvier 2004
Les plaisirs minuscules
Je viens de sortir 10 minutes pour aller faire une course. Il fait un froid glacial, avec de la brume partout, les trottoirs sont jonchés des aiguilles des sapins que les gens ont jetés. Les rues sont presque vides.
En rentrant, je suis passée à la boulangerie acheter une petite tarte aux pommes et une petite galette des rois.
C'est très con, mais rien ne me rend plus heureuse que l'hiver et les pâtisseries.
En rentrant, je suis passée à la boulangerie acheter une petite tarte aux pommes et une petite galette des rois.
C'est très con, mais rien ne me rend plus heureuse que l'hiver et les pâtisseries.