mardi 20 mai 2008
Darcolympia
(Photo tirée du blog I predict a riot, blog à visiter, d'ailleurs. )
Samedi soir, nous avons enfin entamé la série de concerts de 2008.
Daniel Darc à l'Olympia.
Malgré notre arrivée tardive, nous étions devant, encore une fois, c'est dingue, on doit avoir notre emplacement réservé dans chaque salle et on le sait pas.
Je passerai sur la première partie, Berry, parce que visiblement, c'est une malédiction, les premières parties des concerts du Darc nous font terriblement chier (dans le cas présent, l'intégralité de l'Olympia avait hâte que ça se termine, sauf les membres de la famille de la demoiselle, qui étaient juste à côté de nous, et l'encourageaient en gueulant comme des putois cocaïnomanes).
Après de looongues minutes d'attente, le concert commence, Darc arrive et baptise le premier rang à l'eau de source, c'est la fête.
La set-list a été à l'image des deux derniers albums, excellente, parsemée de quelques titres de Taxi Girl et de nombreuses références religieuses, mais on l'aime, même en bigot, surtout quand il est aussi en forme.
Avec Jopo, on avait espéré, fut un temps, une apparition de Bashung pour le duo sur LUV, mais notre Dieu était retenu sur une date de sa tournée. C'est donc Alice Botté qui s'y est collé, et c'était bien quand même. De toute façon je n'ai aucune objectivité quand il s'agit de guitaristes.
Le final a juste été un peu trop théâtral, quand une dame blonde tatouée de partout est arrivée sur scène pour papouiller et ensuite pratiquer un branding sur le Daniel impassible (on se serait bien passé aussi du retour de la revanche de Berry pour un duo, ce qui a pas mal cassé le rythme).
Les trois d'ASYL, qui accompagnaient le tout, étaient bien, même si terriblement jeunes et propres.
Enfin bref, une soirée qui fait bien plaisir et qui permet de penser à autre chose qu'à la baisse du pouvoir d'achat et au mariage de mon beau-frère samedi prochain.
C'est toujours ça que Sarko n'aura pas.