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Vendredi 2 mars, 21h. Jopo et Lna, confortablement installés face à la scène de Bercy ont assisté comme prévu au retour de Micheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeel Polnareff.

Eh ben les enfants... On n'est pas des novices en matière de concerts, mais là, bon, on a comme qui dirait passé un cap. Pas de doute, il fallait être là ce soir LA.

Ca va encore être assez mal résumé, pour la simple raison que j'en suis pas encore entièrement revenue. L'émotion était palpable, sur scène comme dans le public, du coup, j'ai même pas envie de tourner en dérision les moussaillons-fans-hardcore-en-transe-du-polnaweb-point-com.
Tout le monde retenait son souffle, sans vraiment savoir ce qui nous attendait et finalement, extaaaaaaaaaaaaaaaaaase. Le bougre assure toujours et pas qu'un peu.
Des jeux de lumières superbes, un son excellent, un public sympa et heureux, qui donneront au final une soirée inoubliable.

La setlist dans le désordre: Je suis un homme, La poupée qui fait non, La mouche, Le bal des Laze, Holidays, L'amour avec toi, Tam tam, Je t'aime, Lettre à France, Qui a tué grand-maman, Je suis un homme, Goodbye Marylou, Dans la rue, Love me please love me, Je cherche un job, Tout tout pour ma chérie, Hey woman, Y'a qu'un cheveu, L'homme qui pleurait des larmes de verre, Sous quelle étoile suis-je né, Ophélie Flagrant des Lits, Positions, et final monumental sur On ira tous au paradis.
Petite déception: pas de rappel, mais Jopo et Lna heureux quand même.

Pour clôturer la soirée, une scène surréaliste à la station Bercy en rentrant: deux quais bondés qui chantaient en choeur "On ira tous au Paradis" en attendant leur métro. C'était même pas ridicule, juste touchant.

Ca aurait pu s'arrêter là.

Mais Jopo est un peu un ouf dans sa tête (et il a un regard de tueur y paraît, mais bon, que quand on veut lui piquer sa place à la barrière). A peine levés samedi matin, v'là-t-y pas qu'il me dit "On y retourne?". Je me suis fait prier environ 8 secondes, puis on s'est mis à la recherche de places pour le dimanche.
C'est vrai que la fosse, c'est notre vraie place, et ça nous avait manqué. On a donc dégotté un "grand dépendeur d'andouille"(© maman de Jopo) sur Ebay qui nous a filé des places au rabais pour la fosse. Une affaire rondement menée.

Dimanche 4 mars, donc, épisode 2. Une heure de queue, petite course pour arriver à la barrière, et là, encore mieux, chaleur de fou, transpiration, dansation, chantation, photographiation, Patrick Bruel, Pascal Nègre en costume rose et orgasme collectif.
En prime, un rappel: Ame câline et Lee Neddy.

Deux soirées d'extase, très différentes, et fort heureusement, Jopo est rentré à sa maison qu'il a, sinon, on était capables d'y retourner.
Seul regret de mon côté, pas de "Ca n'arrive qu'aux autres" (et pourtant Nadine Trintignant était là vendredi soir).

La fouille à l'entrée étant absolument inexistante en gradins et plus que sommaire en fosse, on pouvait amener ses jumelles, son appareil photo, sa caméra, son kebab aux oignons, son bouledogue ou sa belle-mère sans aucun souci. Nous ne nous sommes donc pas privés de prendre moultes photos que je dévoilerai devant vos yeux ébahis, quand j'aurai le temps (j'en ai déjà mis une en haut, ça va faire patienter les Brigitte, hein).

Je vous embrasse tous, parce que quand je suis contente, je suis gentille et assez affectueuse.
Et puis aussi, pendant que j'y suis, je vous souhaite à tous de trouver un ami comme Jopo, parce que c'est vraiment un mec formidable.

Et hop, voilà quelques unes des photos du 4 mars: