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mercredi 29 juin 2005

Les revenants magnifiques 

Profitons du fait que Jopo soit parti galoper dans les prés du 20ème arrondissement pour revenir un peu par ici...

C'est pas que j'ai des trucs intéressants à raconter, non, mais j'ai comme un regain d'énergie maintenant que la fucking température est un peu tombée, ce qui n'était pas le cas lundi soir quand nous nous embarquâmes en direction de la Tour Eiffel pour aller voir le concert de Daniel Darc.

Comme l'a dit fort judicieusement Jopo "on dirait qui y'a le feu sous le métro". Cette soirée promettait d'être une jolie galère: soleil de plomb, douce chaleur d'environ 56° à l'ombre, plein de touristes en short, aucune indication de l'endroit où il fallait se rendre, rage de peut-être devoir payer pour monter dans la Tour en plus du prix du billet de concert.

On faisait la queue au pilier Nord de la Tour, au milieu de nuées d'anglais tout rouges, d'italiens tout hurlants, d'espagnols tout suants, quand soudain, mes petits yeux puissants ont repéré un mec normal, habillé en noir, un livre à la main, sans aucun short coloré ni sac banane sur lui. J'ai dit à Jopo "LUI LA ! C'est pas un touriste! Y va voir Daniel Darc !".
Jopo s'est renseigné, on a vu un mini groupe de gens avec des chaussures normales (pas des tongs, quoi), des habits normaux (noirs, quoi), des cax de moto, et des têtes intelligentes. Pas de doute, c'était là qui fallait queuter.

Je passe sur les détails (comment ça fait trop vomir l'ascenseur de la Tour Eiffel !), je passe aussi sur la bovine Marie-Amélie Seigner qui a réussi à faire l'unanimité contre elle, et j'attaquerai directement sur Daniel Darc qui a été parfait (meilleur concert de la tournée aux dires des fans), si on exclut le fait qu'il a pas ôté son blouson de cuir de la soirée alors que je voulais voir ses tatouages.
On était juste devant, comme toujours, parce que tout le monde sait bien que si on est pas devant, on peut être très très méchants.
On a eu droit à beaucoup de titres de "Crèvecoeur" qui prennent une toute autre ampleur en live ("Inutile et hors d'usage" particulièrement émouvante, j'ai trouvé), avec des musiciens excellents (dont Arnaud Dieterlen, le batteur de Bashung). Quelques vieux titres Taxi-Girliens, "Cherchez le garçon", "Vivian Vog", et un "P.A.R.I.S." exceptionnel avant lequel DD a demandé à ce que les rideaux de la salle soient ouverts sur Paris. Il faisait nuit, il y avait les petites lumières de la ville, on était à plus de 100 mètres du sol, comme suspendus dans l'air , le moment était magique.
Les gens qui reviennent de loin savent émouvoir bien plus que les autres.



C'est valable aussi pour Alain B. qu'on a revu jeudi dernier, accompagné de Christophe (très grand moment, flottement d'émotion dans la salle pendant "Les Mots Bleus") et de Dominique A. (que j'aime et à qui je file mon portable sur simple demande). Le final était grandiose, ils étaient tous réunis sur scène et je les aurais bien tous ramenés à la maison, même si Brad Scott et Chloé Mons prennent la place de 6 personnes dans le lit.


Demain soir, on y retourne, et je suis folle de joie.

Dimanche, ça sera Loïc Lantoine dans un jardin du 18ème... Mais chaque chose en son temps.

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