samedi 3 avril 2004
R.I.P., II
Dans la séquence "La vie n'est qu'une tartine de merde", je me rends compte que je ne suis pas si malheureuse que ça, et ce, pour une bonne raison: je n'en ai toujours fait qu'à ma tête. J'ai claqué le beignet des gens qui m'emmerdaient, claqué la porte des boulots de cons où j'étais exploitée, trouvé du travail quand mon ventre criait famine, trouvé des apparts quand les abrutis que j'avais eu le malheur de croiser me mettaient mes valises sur le palier.
Et le meilleur: j'ai toujours eu précisément tout ce que je voulais (sauf toi, James K., mais je ne suis pas un homme, tu es donc pardonné).
J'ai probablement aimé plus et plus fort que la moyenne, et j'ai été aimée plus et plus fort aussi.
Tout ça pour dire que je n'hésiterai pas une minute à aller coller ma main dans la gueule de mes nouveaux voisins du dessous qui croient qu'on ne peut fermer une porte qu'en la claquant au point de faire trembler tout l'immeuble.
Tout ça parce que je suis un Jedi.
PS: Mamie, sacrée farceuse, ton poisson d'avril était bien meilleur que le mien. Embrasse maman et tous les autres morts de notre entourage pour moi.
Et le meilleur: j'ai toujours eu précisément tout ce que je voulais (sauf toi, James K., mais je ne suis pas un homme, tu es donc pardonné).
J'ai probablement aimé plus et plus fort que la moyenne, et j'ai été aimée plus et plus fort aussi.
Tout ça pour dire que je n'hésiterai pas une minute à aller coller ma main dans la gueule de mes nouveaux voisins du dessous qui croient qu'on ne peut fermer une porte qu'en la claquant au point de faire trembler tout l'immeuble.
Tout ça parce que je suis un Jedi.
PS: Mamie, sacrée farceuse, ton poisson d'avril était bien meilleur que le mien. Embrasse maman et tous les autres morts de notre entourage pour moi.
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