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samedi 13 mai 2006

L.N.A.H.O. 


Hier, grâce à Pissipotin, l’homme qui est toujours au courant de tout avant tout le monde, j’ai pu assister à l’événement du jour (sans trop m’avancer, je dirais même de l’année): Michel Polnareff en direct sur RTL, puis sur TF1.

C’est ainsi que Jopo et moi avons, pour la première fois de notre vie (et la dernière aussi), partagé un sentiment commun d'excitation en simultané avec Pascal Obispo.
En effet, depuis que Jopi et moi on se connaît, on s’est promis que quelque soit le lieu, le prix, le jour, si jamais par miracle Polnareff refaisait un concert en France, on y serait.

Et le moment était arrivé: Bercy du 2 au 11 mars 2007.
Bon, Bercy, c’est un peu la merde, j’espérais un truc un peu plus intime, genre une salle de concert, pas une usine géante à spectacles, mais je devais bien me douter qu’on n’était pas que deux à l’attendre.
Même si les places ne devaient être mises en vente que ce matin, j’ai farfouillé un peu pour voir si personne n’avait une idée des prix, et j’ai trouvé un site qui en vendait déjà: de 52 à 140 Euros (sachant bien entendu que les places intéressantes commençaient à 100 Euros).
Faut pas déconner, j’ai beau m’appeler Rothschild, je suis pas Rothschild.
La mort dans l’âme et très énervée, j’ai annoncé à Jopo que non, j’irais pas, parce qu’avec ce fric, on peut aller voir Bashung 4 fois et Loïc Lantoine au moins 10. Bon, d’accord, Bashung on l’a vu 287 fois depuis 2003 et Loïc aussi, d’accord, leur dernier concert à Paris date pas de 1973 et je les écoute pas depuis que j'ai 11 ans, mais quand même, j’ai mes principes à la con, c’est tout.

Jopain a fait sa voix excédée (si, si, ne nie pas, t’as fait ta voix excédée, ça s’entend même au téléphone), et moi je suis partie au lit démoralisée de pas être temporairement mariée avec Pascal-si-j'existe-c'est-d'être-fan-Obispo (10 minutes, le temps qu’il achète les billets).

Enfin pour finir, Jopo qui est très obstiné m’a appelée ce matin et m’a pris une place, de force. C’est scandaleux.
On y sera donc le premier soir, 2 mars 2007, et c’est une très bonne raison de vivre jusque là, je crois.


samedi 6 mai 2006

J'adore regarder danser les gens ah j'y retourne souvent au bar du Louxor etc, etc... 

Bon allez, revenez !
C’était une blague.
Je poste pas quand Jopo est à Paris, c’est tout. Là il est parti, mais ça va pas durer.

Ca serait peut-être redondant de raconter ce qu’on a fait, parce que c’est un peu comme les autres fois. Mais je vais raconter quand même, surtout que les autres fois, Jopo ne chantait pas 258 fois par heure « Louxor j’adore » de P. Katerine. Je sais, j’ai bien du mérite de supporter ça, et je me donne du courage en pensant que moi aussi, j’ai failli rendre fou un homme en lui chantant "Fan", de Pascal Obispo, pendant des jours entiers. Ca a fini par me passer, ça passera donc sûrement à Jopo aussi.

Dès que Jopo arrêtait de chanter, on en profitait pour sortir. On est donc allés manger belge, lyonnais et coréen, parce qu’on ne devient vraiment un homme que le jour où on a goûté le bibimbap de chez Salang, Jésus, Marie, Joseph, c’est à te retourner la peau du cul sur la tête tellement c’est bon.

On a aussi regardé des quantités de films à ma maison, et on est même allés deux fois au cinéma et pourtant on y va pas souvent, parce que, comme disait feue ma grand-mère : "c’est cher pour c’que c’est, bondelas !" (ndlr : ma grand-mère n’a jamais dit "bondelas", mais ça faisait plus terroir comme ça).

Donc -je continue- Jopo Katerine voulait voir "Enfermés dehors", et il avait raison, c’est un film dingo/joli et assez poétique, avec du Noir Désir dedans, j’ai bien aimé, et ça, mon gars, c’est de la critique, moi j’te l’dis.

Moi, je voulais voir depuis deux mois "De particulier à particulier", mais j’avais pas pu puisqu’il est sorti il y a 15 jours. En plus, il passait dans un nombre considérable de salles à Paris (3), alors on avait le choix, franchement.
C’est donc confortablement installés au Saint André des Arts qu’on a pu admirer, émus, ébahis, émerveillés, les fesses de Laurent Lucas. 10 ans qu’on attendait ça (enfin, à vrai dire, surtout moi), ça valait le coup, elles sont superbes.
Mais attention, y’a pas que ça dans le film, hein, il est très bien ce film, même si après cette vision féérique d’environ 5 secondes, c’est un peu difficile de pas perdre le fil de l’histoire, et de pas rêver de jours meilleurs où tous les hommes auraient ces fesses-là (je fais ma conne, mais vraiment, il est bien ton film, Brice Cauvin, et si t’as des rushes sans le rideau de douche devant, je suis à ta disposition).
On en est sortis satisfaits et immédiatement, Jopo a adopté Laurent Lucas comme nouvelle tête de turc, et je le blâmerai pas, je peux être très pénible quand j’aime quelqu’un et encore un peu plus quand j’ai vu ses fesses.

Les festivités sont finies, Jopito est rentré chez lui et moi je sens bon l’Eau de Gingembre de Roger & Gallet, mais on remet ça dans deux semaines, puisque le 23 mai, nous allons perpétrer un assassinat à coups de pantoufles Isotoner sur Jerôme Bensoussan, l’espèce de Tambour du Bronx qui accompagne Dominique A en concert.

J'ai fini.

Ah oui, j'oubliais: si toi, âme en déroute qui passe par là, tu avais 2 places à vendre pour Monnier/Katerine le 19 à Beaubourg, je te les achète. Cher.

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