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mardi 30 novembre 2004

"Gloire à Satan ! " (private joke, tu peux pas comprendre) 

Non j'étais pas morte, j'ai juste fait un voyage dans la vraie vie.

La semaine de festivités a commencé le 18 avec le Beaujolais nouveau qui a coulé a flots dans un bar du 9ème.
V. et moi avons passé la soirée avec des japonais(es), des attachés de presse, des stylistes et des designers aussi givré(e)s que nous, mais nettement plus riches, ce qui nous a permis de boire à l'oeil.
J’ai fini la nuit en dansant derrière le bar comme une possédée sur du Rita Mitsouko, affublée d’une rose et d’un canotier, mais je saurais pas vraiment dire comment la première est arrivée dans ma main, et le second sur ma tête.

Le lendemain, après une journée de boulot en direct live du cosmos, "The Famous Jopo" est arrivé. La vraie vie pouvait enfin commencer.

En gros, j’ai encore pris 25 kilos, j’ai encore acheté plein de trucs, Jopo aussi, on s’est promenés, on s’est fait insulter, on a dit "bite" un nombre de fois conséquent (on a même dit "couilles", mais pas "couilles énormes", contrairement à celles de Loïc Lantoine, mais bon, faut pas tout dévoiler , j’en parlerai après).

On est allés au cinéma deux fois. Donc : "Nobody knows" on a aimé, "Eternal sunshine of the spotless mind", on a détesté.

Le 23, Elysée Montmartre pour Bashung. On a eu notre place habituelle, c’est-à-dire DEVANT. C’était très différent des autres fois, avec seulement 4 musiciens (snif pas de Geoffrey Burton), et Jopo a pris des belles photos bien floues, même que c’est quand il veut pour me les envoyer.

Un concert de Bashung, ça se raconte pas, ça se vit, donc je raconte pas, sauf que j’ai enfin eu droit à "L’apiculteur", que je rêvais d’entendre en live depuis des années. Maintenant, il ne me manque plus que "Happe" et je pourrai mourir heureuse, donc Alain, reviens.

Vendredi soir, direction le Lavoir Moderne pour le pestacle de Loïc Lantoine et François Pierron et sa contrebasse.
J’ai vraiment détesté... avoir un bout de fer du fauteuil qui me rentrait dans les fesses.
Pour le reste, si vous êtes parisiens, par pitié allez-y, même si, contrairement à moi vous n’avez pas envie d’épouser Loïc (nan, je rigole, je suis toujours opposée au mariage, mais je lui apporterais bien son journal (/tartines/pantoufles/massage/après skis/vodka/cigarettes/flûte de pan... faut mettre toutes les chances de son côté) dans ma gueule tous les matins).
Nonobstant le fait que c’était encore mieux que la première fois que je l’avais vu, on a pu entendre un très beau texte de Gaston Couté, un gars mort sympa que j’ai habité dans sa rue à Montmartre pendant deux ans, sans savoir qu’il avait écrit des beaux textes, conne que je suis.

Brèfle, si tu es pas trop un libéral mou, si tu aimes bien les gens intelligents et sensibles et talentueux, et si ta religion t’autorise à mourir de rire (Jopo était à deux doigts d’y passer, je commençais à réviser mentalement mes cours de secourisme), ben tu vas voir Loïc et François, et tu discutes pas.
On a failli y retourner le lendemain, mais on avait choucroute à l’Alsaco, donc non.
(aparté : Je veux y retourner mais j’ai peur de me faire égorger sur le chemin du retour, donc si un homme, un couple, une femme ou un berger allemand musclés sont tentés, qu’ils me fassent signe, je paye la bière et/ou le Frolic).

Voilà, j’arrête avec ça, parce que je me rends compte que je saoûle, puisque 4 personnes m’ont dit aujourd’hui « Y’a Loïc Lantoine en pleine page dans Libé, va l’acheter, ça va te calmer». On ne dira donc pas que je ne contribue pas à la pub. J’ai acheté Libé, je suis pas calmée, jetez moi des seaux d’eau.
Ce qui me fait chier, c’est que Benabar dit beaucoup de bien de Loïc, ce qui va m’obliger à ne plus jamais dire de mal de Benabar, ce qui sera un effort considérable pour moi.

Nan, mais sans déconner, allez-y, achetez l’album, je sais pas moi, sortez vous les doigts du... bon ok, j'arrête.

De quoi je pourrais parler maintenant ?
Alors, j’ai acheté le coffret de Nirvana, y’a une version d’"Opinion" en solo acoustique qui déchire sa mère en kilt, et puis Kurt tousse sur "Lithium", et ça me fait le même effet que quand Jeff Buckley soupire au début du "Hallelujah" à l’Olympia en 95. Vous pouvez pas comprendre.

Mon dieu c’est affreux, je suis une groupie.

Ah et puis aussi, grâce à Jopo, je me mets à Christophe, c’est bien, et ça me dégroupiise un peu.
Pour Noël, je veux 12 paires d’oreilles, parce qu’actuellement, j’en ai pas assez pour tout écouter.

Au bout d’un moment, hélas, faut revenir à la réalité, à la tartine de merde de nos vies, à l’aliénation par le travail, finie la rigolade. Jopo est parti hier matin dans un sanglot, sans se retourner, comme un roi, pis moi je suis repartie évangéliser le Val de Marne. Fuck.

Pour conclure, et comme un malheur n’arrive jamais seul, mes nombreux lecteurs de Tokyo me verront dans un magazine de beauté japonais le mois prochain, puisque j’ai posé cet après-midi pour l’agence qui avait dernièrement failli anéantir définitivement mes velléités de mannequinat de mains. Il va falloir me croire sur parole puisque je ne mettrai pas les photos, étant donné qu’on me voit ENTIERE, souriant telle une fan de Kyo à qui le chanteur aurait dédicacé son caleçon. Et c’est pas joli-joli.

Je crois que ça sera tout pour ce soir, c’est mon post le plus long de la vie de le blog, et puis comme y’a que Jopo qui lit, j’aurais mieux fait de lui téléphoner directement.

Bonsoâr.


mardi 16 novembre 2004

365 jours 

C’est avec une émotion émue que je souhaite un bon premier anniversaire à le blog.
En attendant, avec un gâteau pareil, ça va pas être facile de faire des parts égales.



dimanche 14 novembre 2004

1962-2004 (promis, après j'arrête) 


John Balance
16 Feb 1962 - 13 Nov 2004



jeudi 11 novembre 2004

1929-2004 



1989-2004 

J’étais encore une petite jeune fille pleine d’avenir, c’était l’année de la Lambada, et moi j’écoutais les Garçons Bouchers dans ces jardins en essayant d'attraper les lézards multicolores.
Les seules choses qui faisaient peur à l’époque à Abidjan, c’était les mauvais garçons de Treichville, les moustiques, le palu, et se choper la chiasse en mangeant trop de mangues.
La Basilique de Yamoussoukro était en construction et Félix Houphouët-Boigny était encore président.

On avait largement plus de chances de se prendre une noix de coco sur la gueule en passant sous un arbre qu'un coup de fusil d'assaut.

Aujourd’hui, l’Hôtel Ivoire est un camp retranché. Y’a des chars dans les jardins où j’ai embrassé Rachid pour la première fois.


Ca fait bizarre.



dimanche 7 novembre 2004

La multiplication des pains 

"[...]pour ma par moi jdirai "wooouuuuuaa aa keski va en jeter ce blog de ouf !! chui sur kil va te rendre aveugle tellemen ya des choz invresemblab le....!!" ou jdirai ossi "putain !pour une foi t tomber sur le blog le mieu du monde et ata place jle ferai tourner a mes potes pour kil voi ce pti bou de paradis!![...]"

Nous avons fait des petits. Nous remettons sérieusement en question le bien fondé de notre arrêt de la pilule contraceptive.

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