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samedi 31 mai 2008

Fatals Picardolympia 

Photo : Eria

Hier soir, pour nous, premier concert des Fatals sans Ivan. Mon Sponge Bob étant toujours fortement attaché au chauve, il avait quelques réticences. Et moi aussi, même si ma ligne de conduite 2008 "je positive tout", se maintient.

Nous arrivâmes tard, fatigués, pas motivés, mais, pour la première fois depuis des années, nous avons enfin assisté à une première partie à notre goût.
Normal, c'était Les Petites Bourrettes.
Sponge était content de revoir Ale (remember, la Sex Bomb en décembre), je sais pas ce qu'il a avec les chauves.
Bref, un vrai concert avant le concert, on aurait même aimé que ça dure plus longtemps.

Puis vinrent les Fatals. Et là, bon, à vrai dire, on est bien restés 10 minutes sans sauter, sans chanter, sans même dandiner de la croupe.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, Ivan était assis au dessus de nous à la mezzanine, et, franchement, on le préférait nettement sur scène.

Au bout d'un moment, on a bien été obligés de sauter (plancher mouvant de l'Olympia oblige), et on a quand même apprécié le pestacle, malgré les commentaires navrants et l'haleine de poney de nos trois jeunes voisines picardes, fraîchement démoulées de leur terroir.

De nombreux invités sont venus festoyer sur scène, dont Kemar Gulbenkian de No One is Innocent et l'habituel Didier Wampas qui, exceptionnellement, ne s'est jeté sur personne.
Les meilleurs moments ont été la reprise de Daniela d'Elmer Food Beat, l'irruption d'Antisocial de Trust en plein milieu de l'Amour à la Française, et, un nouveau titre, "Le combat ordinaire", inspiré de Larcenet (ben oui évidemment que j'ai pensé à toi, Jopo). Et puis tous les vieux titres, parce que je crois bien qu'on en a ras la chéchia de Pamplemousse Mécanique, on a honte, mais c'est comme ça.

En résumé, bonne ambiance, mais sentiment mitigé quand même à la sortie, Ivan manque, c'est un fait, et même si avec la formation à 4, on y gagne (beaucoup) en rock, on y perd (énormément) en sensibilité (et en chauvitude aurait ajouté Sponge, mais il est pas là, alors: sa gueule).

Pour être bien surs qu'on aime moins, on retourne quand même les voir à l'Alhambra en octobre. Ca sera la première fois qu'on ira à un concert essentiellement pour la première partie, puisque ça sera... euh, ben, Ivan.


Et je veux pas de commentaire sur le-chauve-tu-vois-lequel-j'veux-dire


mercredi 28 mai 2008

Vin d'horreur 

Bon. Samedi dernier, mariage de mon beau-frère. J'adore les mariages, c'est agréable tout ce bonheur. Un peu comme une rage de dents ou une mycose vaginale.

J'avais pas tellement le choix, fallait que j'y va pour faire plaisir à mon Bob l'éponge.
Donc j'y suis allée, et c'est vrai que je regrette pas. Je m'étais pas autant amusée depuis l'enterrement de ma mère (allez, hoooo, mais bien sûr que j'exagère, ma mère n'aurait jamais osé servir des carottes râpées à son enterrement).

Je rigole maintenant, mais j'étais quand même pas loin de la combustion spontanée.
Non, je raconte pas les détails, ça va me faire saigner le cerveau, mais vivement le prochain, hein, j'ai hâte, vite.

En attendant, toi aussi, jeune, tu peux maintenant accéder à Bloguleux (et comprendre ce qui est écrit).


mardi 20 mai 2008

Darcolympia 

(Photo tirée du blog I predict a riot, blog à visiter, d'ailleurs. )


Samedi soir, nous avons enfin entamé la série de concerts de 2008.
Daniel Darc à l'Olympia.
Malgré notre arrivée tardive, nous étions devant, encore une fois, c'est dingue, on doit avoir notre emplacement réservé dans chaque salle et on le sait pas.

Je passerai sur la première partie, Berry, parce que visiblement, c'est une malédiction, les premières parties des concerts du Darc nous font terriblement chier (dans le cas présent, l'intégralité de l'Olympia avait hâte que ça se termine, sauf les membres de la famille de la demoiselle, qui étaient juste à côté de nous, et l'encourageaient en gueulant comme des putois cocaïnomanes).

Après de looongues minutes d'attente, le concert commence, Darc arrive et baptise le premier rang à l'eau de source, c'est la fête.

La set-list a été à l'image des deux derniers albums, excellente, parsemée de quelques titres de Taxi Girl et de nombreuses références religieuses, mais on l'aime, même en bigot, surtout quand il est aussi en forme.
Avec Jopo, on avait espéré, fut un temps, une apparition de Bashung pour le duo sur LUV, mais notre Dieu était retenu sur une date de sa tournée. C'est donc Alice Botté qui s'y est collé, et c'était bien quand même. De toute façon je n'ai aucune objectivité quand il s'agit de guitaristes.

Le final a juste été un peu trop théâtral, quand une dame blonde tatouée de partout est arrivée sur scène pour papouiller et ensuite pratiquer un branding sur le Daniel impassible (on se serait bien passé aussi du retour de la revanche de Berry pour un duo, ce qui a pas mal cassé le rythme).

Les trois d'ASYL, qui accompagnaient le tout, étaient bien, même si terriblement jeunes et propres.

Enfin bref, une soirée qui fait bien plaisir et qui permet de penser à autre chose qu'à la baisse du pouvoir d'achat et au mariage de mon beau-frère samedi prochain.
C'est toujours ça que Sarko n'aura pas.


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